Armel Amiot est sans conteste ce qu’on peut appeler un musicien éclectique. Dans les années 80, ce fut d’abord en tant que guitariste-chanteur avec le trio rock Porte 53, pour trois albums de chansons originales et plus de 500 concerts. Ensuite, de chanteur de rock il devint progressivement chanteur de jazz, sans lâcher sa guitare. Il écuma les scènes parisiennes du jazz qui swingue avec un grand nombre de groupes (Caveau de la Huchette, Petit Journal, Méridien).

Un peu plus tard, c’est le banjo qui croisa son chemin lors de son recrutement par le groupe La Planche à Laver, formé de musiciens professionnels de sa région. Du jazz New-Orleans aux biguines antillaises en passant par le funk acoustique, ce fut le passage à un autre niveau de visibilité, puisque le groupe se produisit sur nombre de festivals en France, aux Antilles et parfois à l’étranger. Avec trois albums, dont le second enregistré à la Nouvelle-Orléans sous la direction du grand banjoïste et producteur Don Vappie, ce fut l’occasion pour Armel de se frotter au chant en langue créole (martiniquais, notamment), ce qui ne fut pas sans conséquence sur les projets actuels….

Après un retour devant son piano pendant quelques années pour accompagner la chanson française, tout en continuant son activité de banjoïste-chanteur, Armel se préparait à une nouvelle direction musicale.

L’espéranto avait entre-temps croisé sa route, la graine avait tranquillement germé et l’idée d’écrire des chansons originales dans la langue internationale n’attendait que l’heure propice…. Comme pour beaucoup d’artistes, ce fut le premier confinement qui lui offrit le recul et le temps nécessaire pour un nouveau départ.

C’est donc un premier EP Banĝo Esperanto qui sera pour Armel la porte d’entrée sur le terrain de la musique en espéranto !